Une personne sédentaire qui se met à la pratique d'une activité physique et sportive en entreprise améliore sa productivité de 6 % à 9 %. Cependant, seuls 7 % des entreprises incitent leurs employés à pratiquer du sport […].
Une personne sédentaire qui se met à la pratique d'une activité physique et sportive en entreprise améliore sa productivité de 6 % à 9 % (Étude de l'impact économique de l'activité physique et sportive de l'entreprise, le salarié et la société civile, Goodwill Management et CNOSF, sept.2015). Cependant, seuls 7 % des entreprises incitent leurs employés à pratiquer du sport même si ces dernières ont une très bonne image et sont perçues comme modernes dynamiques, prenant soin de leurs salariés, et que 78 % des Français seraient intéressés par la pratique sportive en entreprise si les conditions étaient réunies (Étude menée par Décathlon Pro et par le cabinet d'étude Market Audit auprès de 1 013 salariés français).
Les entreprises disposent de nombreuses solutions pour encourager leurs salariés à la pratique sportive. D'une part, le comité d'entreprise (ou le conseil social et économie, s'il est mis en place dans l'entreprise) peut être un élément moteur, s'il décide de contribuer au financement des activités sportives (C. sport, Art. L. 121-7), d'autre part, l'entreprise peut aller plus loin et proposer la mise à disposition d'un local avec ou sans équipements sportifs et intervention d'un coach sportif.
Dans ce cas, certaines règles doivent être respectées non seulement en termes d'assurance mais aussi d'hygiène et de sécurité. Ainsi, s'il est fait appel à un éducateur sportif pour animer la salle, celle-ci doit répondre à certains aménagements spécifiques (Arr. 3 janv. 1966 : JO, 16 janv.) : aire de travail de 4 m2 au minimum par personne, hauteur minimum de plafond de 2,80 m, sanitaires, système d'aération ou de ventilation assurant un renouvellement d'air d'au moins 30 m3 par personne et par heure, trousse de secours…